Aurélien Collin : Je suis venu aux États-Unis pour évoluer

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L’Impact de Montréal s’est incliné 3-0 face au Sporting Kansas City, samedi après-midi au Stade Saputo. L’occasion pour nous de rencontrer le défenseur étoile Aurélien Collin.

May 10, 2014; Montreal, Quebec, CAN; Head ball between Montreal Impact midfielder Sanna Nyassi (11) and Sporting KC defender Aurelien Collin (78) during the second half at Stade Saputo. Mandatory Credit: Eric Bolte-USA TODAY Sports
May 10, 2014; Montreal, Quebec, CAN; Head ball between Montreal Impact midfielder Sanna Nyassi (11) and Sporting KC defender Aurelien Collin (78) during the second half at Stade Saputo. Mandatory Credit: Eric Bolte-USA TODAY Sports

Ton analyse sur la physionomie de ce match dans lequel l’Impact s’est retrouvé très tôt à 10 à la suite de l’expulsion de Warner à 18e minute?

Le fait qu’ils prennent un carton rouge et qu’on marque sur pénalty c’était un gros coup dur pour eux mentalement. Ils ont eu du mal  à revenir dans la partie. Puis on a bien géré le match, nous n’avons pas forcé le jeu en cherchant à marquer trop rapidement un deuxième but. Le but était de garder la maîtrise du ballon le plus possible et les fatiguer physiquement. Ensuite on a marqué un but puis un autre. 

Irais-tu à dire que c’était un match facile pour Sporting Kansas City?

Non, on a eu deux fois beaucoup de réussite grâce à nos attaquants. C’est vrai qu’ils sont plus efficaces que l’an dernier où les matchs étaient plus serrés. On a rencontré l’impact plus tôt dans l’année (NDLR Victoire 4-0 Sporting Kansas City), on a marqué en première mi-temps, chose très rare pour nous, et ça nous a donné une plus grande confiance pour continuer et gérer le match. Je suis fier de la façon dont nous avons joué aujourd’hui.

L’année passée le titre de champion de saison régulière vous a échappé de peu. Est-ce que votre coach Peter Vermes en a fait un objectif cette année

Oui, nous sommes une équipe jeune et physiquement prête donc nous voulons jouer sur tous les tableaux. Ça ne s’est pas bien passé en Champions League CONCACAF (NDLR Élimination contre Cruz Azul en quart de finale), mais on arrive pour la nouvelle ligue des Champions. Après le championnat est très important, car si on rend en finale on voudrait jouer la finale de MLS Cup à la maison. C’est très important pour notre organisation, nos fans et notre ville. Donc sur tous les tableaux on donne tout.

May 10, 2014; Montreal, Quebec, CAN; Sporting KC in huddles before the game against Montreal Impact at the Stade Saputo. Mandatory Credit: Jean-Yves Ahern-USA TODAY Sports

Parle-nous de tes performances individuelles toi qui dois confirmer un statut de MLS Cup MVP 2013?

Je suis venu aux États-Unis pour évoluer et c’est ce qui se passe chaque saison. Je vise à être meilleur chaque année. Je travaille énormément pour cela et j’ai été récompensé par deux buts cette année ainsi qu’une passe décisive. Faut continuer de travailler, rester en santé et ça ira bien.

L’Europe t’y pense

À Kansas City je me sens vraiment à la maison, en famille je dirais.  Ça se passe super bien avec les fans qui apprécient ma mentalité de gagnant.  Je suis bien et je suis devais partir ce serait pour quelque chose de très grand. Mais là je suis bien. La MLS est une ligue montante et Kansas City une ville de foot qui n’a rien à envier à personne. Je me sens bien ici.

Aurélien Collin
May 4, 2014; Kansas City, KS, USA; Sporting KC defender Aurelien Collin (78) poses with his 2013 MISL Championship ring before the game against the Columbus Crew at Sporting Park. Mandatory Credit: John Rieger-USA TODAY Sports

Bientôt la coupe du monde 2014, un petit mot sur ta façon de vivre l’événement ?

Je suis français donc je supporte les Bleus. Avec mes coéquipiers qui jouent pour la sélection américaine. (NDLR en janvier le coach Jurgen Klinsmaan a sélectionné 5 joueurs  Seth SinovicChance Myers,  Matt BeslerGraham ZusiBenny Feilhaber) ce serait extraordinaire qu’ils puissent passer le premier tour, car ils ont un groupe très difficile. En France, ils ne connaissent pas la MLS et en ont une mauvaise image. Un bon parcours de l’équipe américaine pourrait faire évoluer les mentalités. Il y a des clubs MLS qui sont plus fort que des clubs de ligue 1, mais ça les Français le savent pas encore (rires). La France et les États-Unis je serais derrière eux.