Un retour éventuel de Didier Drogba au sein du Chelsea FC comme membre du staff est un secret de polichinelle. Le hic pour l’Impact de Montréal est que le « numéro 9 » du Bleu-Blanc-Noir pourrait se joindre aux Blues plus tôt que prévu.

La spéculation autour de l’intégration de Drogba au staff de Chelsea bat son comble pour notamment épauler le manager par intérim Guus Hiddink, qui remplace José Mourinho. DiDieu , qui a eu un impact énorme sur le club de Joey Saputo, a encore une année de contrat.

Une retraite anticipée volerait la métropole d’une star mondiale du ballon rond qui a vendu à lui tout seul la marque “Impact” avec des salles combles et un engouement médiatique hors du commun pour ce sport au Québec.

Mais toute situation (nous sommes encore dans l’arène des rumeurs) a un côté positif et un côté négatif. L’épée de Damoclés peut être vu comme une menace mais aussi se transformer en opportunités.

Le coté obscur de la Force

L’impact sportif de l’absence de Drogba est anecdotique par rapport à l’impact commercial que peut ressentir le club. Le buzz Drogba a tout simplement métamorphosé l’ambiance au Stade Saputo qui a connu des salles combles. Le revenu potentiel du club a monté en puissance avec la billetterie, le merchandising et les ventes dans les concessions au Stade.

Nous pouvons extrapoler autant qu’on veut et se dire que l’Ivoirien marquera 30 buts durant une saison complète avec le club. Mais on n’a aucune garanti d’avoir une performance sportive de haut niveau de la part de Drogba.

Désolé du blasphème.

Le club peut seulement contrôler la mise en place de sa stratégie marketing autour du fait que Drogba est bel et bien là en 2016. Le club a même décidé de ne pas augmenter les prix des billets de saison afin de garder une clientèle déjà fidèle en plus d’attirer de nouveaux segments dans la population cible.

Sans Didier Drogba, tout tomberait à l’eau et  son absence va faire reculer le club dans ses ambitions commerciales dans un marché montréalais voué à la cause du Centre Bell et de la Poutine Petry.

Négocier le départ

Recevoir une somme d’argent X,Y,Z pour compenser l’Impact est quelque chose de très simple pour des milliardaires. Tant qu’à perdre la coqueluche montréalaise du moment, négocions son départ avec une perspective de long-terme.

Comme Chelsea a passé de bons moments à Montréal au centre d’entraînement de l’Impact et au Ritz-Carlton, pourquoi ne pas transformer une bonne relation en un partenariat officiel entre les 2 clubs?

Ca ne serait pas du même niveau que la relation naturelle entre l’Impact et Bologne mais profiter des ressources du club londonien serait un grand atout pour l’Impact. Des exemples:

  • Envoyer des joueurs s’entrainer avec le groupe de Chelsea durant la saison morte MLS
  • Matchs amicaux officiels entre les 2 clubs: équipe pro, équipe des jeunes, tournois amicaux
  • Ramires et Oscar en prêt: on exagère mais vous avez compris

Même dans une position de spectateur autour de cette situation potentielle (si elle s’avère vraie), l’Impact a une chance de négocier une entente avec un club de renommée mondiale et profiter un peu de cette zizanie.

Return of the Jedi

Tout est bien qui finit bien. Cette sage va s’avérer être une rumeur folle sortant des tabloïds anglais et Didier Drogba reviendra à Montréal. Il sera présent au camp d’entrainement du club, fera le voyage annuel en Floride et finira meilleur buteur de l’histoire de la Coupe Disney.