MLS : L’Impact avait des choses à prouver en séries

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L’Impact envoie un message fort au reste de la ligue en séries, mais surtout affirme son identité au moment opportun.

Je n’ai jamais eu la « chance » de voir un match au RFK stadium, mais me basant sur les commentaires des joueurs et d’autres médias, c’est loin d’être la fête. Vu de ma télévision, je ne suis jamais trouvé à me lever de mon siège durant un duel entre Montréal et DC United.

Ni l’ambiance ou ni la qualité des confrontations avaient donné le goût à savourer le joga bonito offert. Le stade où le football va mourir a repris goût à la vie grâce à l’Impact.

L’entame du match du Bleu-Blanc-Noir était très similaire que celle de l’an dernier contre le Toronto FC. DC United était loin d’être aussi traumatisé et psychologiquement faible que les Reds de 2015. Mais le pressing des 6 joueurs du milieu de terrain et de l’attaque a eu un impact direct.

Le but de Laurent Ciman à la 4e minute a accéléré la vision de Biello et son staff, obligeant Washington à ouvrir le jeu afin de marquer rapidement. Même si DC a eu des chances intéressantes de marquer, c’est Montréal qui cloue le bec à Ben Olsen avec un but de Mancosu à la 43e minute.

Tête baissée, DC United rentre au vestiaire avec une mine penaude.

Au-delà du déroulement du match, c’est la relation Mancosu-Piatti qui a catalysé les buts du Bleu-Blanc-Noir. Au niveau du collectif, on observe que chaque joueur du onze partant s’est impliqué sur chaque parcelle de terrain. En reparlant de pressing, la défense a su se montrer agressive, tout en restant intelligente dans son positionnement.

Ce positionnement défensif n’était pas là pour seulement « Park The Bus », mais aussi pour appliquer une transition éclaire vers l’attaque. Ce jeu de transition rapide, qui est clairement la force de l’Impact, a fait mal aux plus grands et aux plus petits clubs de la MLS, durant la saison.

Merci Dominic Oduro, qui s’est sacrifié tout au long du match.

L’implication physique des joueurs, l’agressivité dans les duels et une discipline tactique font partie du succès de Biello et de sa troupe. Il est important de se rappeler que le onze partant de l’Impact déborde d’expérience et de vécu, à ne pas confondre avec les jeunes loups du FC Dallas, par exemple.

L’Impact avait des choses à prouver à ses adversaires, mais surtout à soi-même, notamment durant une saison en dents de scie frustrante aux yeux de ses supporters.


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