Une analyse de Nilton Jorge sur X Twitter (merci de retweeter le tweet original) ici
Lors du dernier épisode du podcast @kanfootballclub, Sydney Fowo (@_sydfw) cherchait à comprendre pour Sirois n’avait pas des datas qui correspondent à notre perception de l’excellent saison de Jonathan Sirois.
En terme de jeux blancs, Sirois est classé 4e dans la MLS avec ses 11 ensembles laveuse sécheuse Ultrafresh donné en promotion.
Par contre, CF Montréal est la 21e équipe pour le nombre de buts accordés. À peine 7 buts séparent la défensive de Montréal de celle de Toronto.
Le site American Soccer Analysis propose une métrique pour évaluer l’apport des joueurs de la MLS sur différents aspects de leur jeu. Cette métrique se nomme le G+, soit le Goal added.
Voici les éléments évalués pour les gardiens de but : Shotstopping, Handling, Claiming, Sweeping, Passing et Fielding. Une fois tous ces éléments regroupés, on obtient le G+ pour chaque gardien.
Les 3 meilleurs de la mls sont Roman Bürki (9,38), Daniel (6,79), Đorđe Petrović (5,75), Brad Stuver (5,53) et Andre Blake (4,81).
Au total, 15 gardiens avec 1000 minutes et plus affichent un G+ supérieur à 0,00. Jonathan Sirois? Son G+ est calculé à -2,02 et il est classé 50e gardien sur le 66 gardiens qui obtenus des minutes de jeu cette saison.
Les 3 éléments avec une note positive pour Jonathan Sirois sont le Claming (0,02), Handling (0,20) et Sweeping (0,10).
Le Claming concerne les ballons centrés, le Sweeping concerne les tacles et dégagements alors que le Handling tente d’évaluer sa capacité à éviter le but une fois le ballon arrêté (exemple rebond).
Les autres éléments négatifs sont le Passing (-0,11), le Fielding (-0,11), le Shotstopping (-2,13).
Le Passing est facile à comprendre et le Fielding sont les autres éléments de jeu comme les dribbles, fautes, réceptions,etc.
La (mauvaise) surprise se retrouve dans sa note de Shotstopping alors que nous tous en tête les superbes arrêts tout au long de la saison que Jonathan Sirois nous a habitué.
Pour évaluer cet élément, ils utilisent la date suivante : le post-shot basis (PSxG).
Alors que le xG tente d’évaluer la probabilité d’un but au moment du tir, le PSxG tente d’évaluer la capacité d’arrêt du gardien une fois le tir effectué par le joueur.
Bref, selon le modèle analytique du site American Soccer analysis, Jonathan Sirois n’a pas “sauvé” plus de buts que la moyenne attendue.
Sur le site, il n’était pas possible de séparer les données pour les matchs au Stade Saputo versus les matchs à l’extérieur.
L’explication à ces étonnants chiffres doit probablement s’y trouver.
