OM vs PSG : Paris pas irrésistibles, pas insubmersible !

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OM vs PSG : Paris pas irrésistibles, pas insubmersible !

Ma note : 2/10 pour le déplacement  (778 km quand même)

Au moment de frapper un coup sur la nuque du championnat français, le PSG s’est laissé piéger par une équipe phocéenne tactique et musclée. L’effet de surprise « Pastore » dissipé depuis quelques semaines a laissé entrevoir dans la brume automnale, un Argentin carbonisé par une reprise intensive et un statut exponentiellement revu à la hausse, peut-être un peu trop lourd pour ce jeune joueur frêle, si prometteur. Les parisiens, peu conquérants ont dû inexorablement laisser sombrer un navire sans capitaine, car même un Néné entreprenant n’a pu dissimuler le manque de cohérence du groupe d’Antoine Kambouaré. Le choix surprenant de titulariser « monsieur » Lugano, AKA Chipolata del mercato, a fait couler beaucoup d’encre ce début de semaine sur la capitale. En effet, le capitaine de la céleste laisse… vraiment à désirer. À vouloir être dur sur l’homme, il a plutôt fait mal à son équipe. Responsable sur deux buts olympiens, son apport dans le collectif est encore loin d’être démontré.

Quant à Jeremy, Jeremy que dire… si ce n’est que sa coupe plus fashion que jamais, a plus brillé sur le terrain que son envie de nous décoiffer au vélodrome. Le Djibril Cissé de ‘Paname’, a plus versé d’eau oxygénée sur sa chevelure, qu’il n’a apporté d’air et d’espace à ses coéquipiers, absent défensivement et timide offensivement, Menez a été un grand artisan de la défaite humiliante de dimanche. Kévin Gameiro, dont les prestations étaient jusqu’à présent exemplaires, s’est retrouvé esseulé à la pointe de l’attaque. Pleurnichant comme un petit garçon à qui on aurait volé ses B.N, nous le contemplons frustré et colérique lorsqu’il est remplacé par un Mevlut Erding insipide, inutile, fidèle à lui-même.

Il faudrait trop de pages pour évaluer chacun des acteurs parisiens, ce qu’il faut retenir de cette partie c’est que l’ensemble de l’équipe parisienne n’a pas pris la mesure de l’évènement et s’est détaché du choc de la première partie du championnat. Que sont devenues ces grandes batailles de la fin du 20e siècle qui opposaient les deux équipes les plus populaires de France. J’ai la nostalgie de cette époque où les marrons volaient, les tacles pleuvaient, les fumigènes et projectiles abreuvaient une pelouse assoiffée de testostérone. Que dire de ces joueurs dits « rivaux » qui pour certains, à la fin de la rencontre, gloussent avec leurs bourreaux, n’hésitant pas à échanger maillots et accolades.  Ces images montrent à quel point les joueurs « new génération » du PSG ont à apprendre de l’histoire de leur club.

Il faut tout de même rappeler que Paris reste 2e à 3 points du leader, la course pour le titre n’est pas perdue, le port est encore loin, mais l’avance sur les autres voiliers est encore conséquente. Espérons que notre équipe redressera la barre avant de chavirer dans les eaux niçoises et corses.  Heureusement, pour nous consoler de cette débandade décennale, il y a le « vrai » classico dans quelques jours, d’ailleurs pourquoi les journalistes français copient ils cette « appellation contrôlée Ibérique »? Encore un sujet à débat !

Cet article a été rédigé par Lolo Laflèche 
Bio de Lolo Laflèche : Diplomé en Sciences du travail, Fondateur du site www.sportlien.fr et Co-Fondateur de la page Youtube http://www.youtube.com/user/Hiphopeskual